Festival des Hautes Terres

Vendredi 1er juillet

18h00 : Ouverture officielle du festival avec la chorale-enfants du conservatoire de Saint-Flour Communuauté – Allées Georges Pompidou -

Une trentaine d’enfants âgés de 7 à 11 ans interprèteront des chants en occitan accompagnés de deux musiciens issus du CdMDT 15, association partenaire du conservatoire pour la mise en œuvre de ce projet.

Vendredi 1er juillet

19h00 : Bal des débutants – scène Puy-Mary – allées Georges Pompidou.

Pour répondre à la demande d’une partie du public du festival, avide de découvrir et de s’initier aux danses traditionnelles, le CdMDT 15 propose une formule atelier-bal. Au cours de cette animation, « les débutants » pourront expérimenter les danses pratiquées lors des bals, guidés par les animateurs qui proposeront de courts moments d’apprentissage.

Le groupe « Passmoil’Celt », issu des ateliers du CdMDT15,  propose un répertoire « celtic’auvergnat », et intervient régulièrement sur l’atelier régulier de danses traditionnelles organisé par l’association durant l’année scolaire.

Tous (adultes et enfants) découvriront des danses d’Auvergne, des danses de couple mais aussi des danses collectives particulièrement conviviales.

Les nouveaux initiés pourront ainsi profiter au mieux de la programmation du festival !

Les danseurs chevronnés sont également les bienvenus … ils en profiteront pour se «mettre en jambes » en prévision des nombreux bals du week-end !

20h00 : Projection-échange du film documentaitre « Paroles du Mézenc » -  cinéma le Delta – place du Palais.

« La-haut dans ce pays où la burle siffle entre les maisons, sonne comme une langue commune parlée, partagée, bavardée par tous et toutes, les équipes de l’AMTA et du CDMDT 43 se sont immiscées dans le quotidien des villages ».

21H30 : Fanfara Station – concert – scène Margeride – place d’Armes

Tunisie, USA, Italie

Le projet « Fanfara Station » est né en 2017 et mélange les sons et l’énergie festive des Brass Band, de l’électronique et des rythmes du Maghreb. Marzouk MEJRI s’inspire de la fanfare tunisienne de son père et célèbre l’épopée des cultures musicales de la diaspora Africaine et les connexions entre Moyen-Orient et Maghreb, Europe et Amériques, issus des flux migratoires.

Les instruments qui accompagnent la voix de Marzouk sont nombreux :  les sons des percussions -skatska, tar, bendir, darbuka et tabla – se mêlent à ceux de la trompette, du trombone, de la clarinette, et aussi à ceux des instruments à vents tunisiens: nay, mizued et ocra.

Distribution : Marzouk MEJRI : voix, percussions, tunisian winds, loop – Charles FERRIS : trompette, trombone, loop – GHIACCIOLI AND BRANZINI : électronique et programmation.

https://www.youtube.com/watch?v=wGU_xvmFx3o

23H00 : Guillaume Lopez « Lo Bal del Lop » – bal – scène Puy-Mary – les allées

Occitanie, Massif Central

Nouvelle création ! 1ère représentation au festival des Hautes Terres 2022

Depuis 2002, Guillaume s’est produit sur de nombreux parquets, dans diverses formations : Brotto Lopez, Montanha Negra, Cie Christian Vieussens, Los D’enloc, Thouxazun, Votz en bal, Le Grand Bal…

Lo Bal del Lop* est un florilège de ses 20 ans de bal. (*Prononcez Loup’)

Autour de son répertoire à danser, le chanteur invite des personnalités incontournables : Anne-Lise Foy, Thierry Roques et Simon Portefaix.

Entre compositions et airs traditionnels du Quercy et de Gascogne, ce nouveau Bal del Lop vous suggère de boleguer vos arrière-trains.

En plaça per la dança !

Distribution : Guillaume LOPEZ : chant, flûtes – Anne-Lise FOY : chant, vielle à roue – Thierry ROQUES : accordéon chromatique – Simon PORTEFAIX : percussions – Alfonso BRAVO : son.

00H45 : Duo MAQX – bal – scène Puy-Mary – les allées

Occitanie

Musique Traditionnelle Post-Apocalyptique : Le bourdon infini, dans un chuintement harmonique de plénitude rattrape la basse disco dans son impossible désuétude. Le pied contre la planche à l’unisson du kick, dans un universalisme sonore beethovenien, syncrétise l’essentialité des mélodies traditionnelles et la multitude complexe de ses modes. Arpégiations synthétiques et ornementations cornemuseuses cultivent la même illusion de matière vibrante. La surface est rocambolesque et humble, la profondeur épique et véritable. C’est un hommage au passé présent futur des musiques traditionnelles dans leur grande complexité et dans une immense décomplexitude héritée du punk et de l’anarchisme rural décentralisé.

La rencontre du duo est tout d’abord patrimoniale. Par une passion commune pour la diversité des timbres et la richesse des savoir-faire qui les construisent, Henri Maquet et Maxence Camelin partagent l’exploration organologique des répertoires des pays d’oc. Les anches, les modes, les couleurs des tempéraments et le caractère des thèmes sont leur matière quotidienne patrimoniale autant qu’expérimentale. L’univers de la danse et du bal leur donne des mouvements, grooves et accents à partager. Les accents des corps qui se meuvent bruts ou raffinés, assemblent la matière musicale en un flot homogène et imparable d’où surgissent inventions et rengaines ancestrales.

Enfants d’un XXème siècle déjà bien avancé, ils emportent avec eux dans le 3ème millénaire les références sonores du disco et des beats électros originels, le groove du funk et les transes ressuscitées des musiques psychédéliques. Tous les ingrédients sont réunis et la potion magique opère : les musiques traditionnelles gonflées d’une force herculéenne déboulent avec leur panthéon de musiques populaires, orales, hertziennes ou numériques et renversent la scène dans un univers parallèle post-apocalyptique où seuls ceux qui dansent ont survécu. « Expériences sonores à base de rencontres instrumentales inattendues : instruments traditionnels et machines électroniques cohabitent dans l’univers musical du 3ème millénaire. Maxence Camelin et Henri Maquet mettent en scène divers scénarios musicaux élaborés autours de leurs recherches artistiques en quête d’une musique traditionnelle postapocalyptique. »

Distribution : Henri MAQUET :  chant, machines électro, flûtes en canne, galoubet, guitarron – Maxence CAMELIN : chant, bodega, hautbois Languedocien, hautbois du Couserans, cabrette.

Samedi 2 juillet

10h00 : Duo Escales – rencontre-concert – Musée de la Haute-Auvergne – place d’Armes

Ce concert fait écho à la participation du Musée de la Haute-Auvergne à l’exposition « Les Arts dans l’Islam, un passé pour un présent », qui a eu lieu de novembre 2021 à mars 2022 au musée Roger-Quilliot de Clermont-Ferrand. Un lion fatimide en quartz, sculpté en Egypte au XIe siècle, petit trésor ramené dans le Cantal au retour des croisades et désormais dans les collections du musée, a ainsi été prêté pour l’occasion.

Le duo Escales vous propose une rencontre-concert afin de découvrir les musiques issues de l’Orient (système modal, rythmes asymétriques issus des rythmes prosaïques, instruments spécifiques…), ainsi que leurs évolutions dans l’espace et dans le temps. Des pièces musicales populaires et savantes seront présentées afin d’illustrer le propos de la rencontre.

Distribution : Stéphanie PREVOT : flûtes – Malik ADDA : percussions, handpan.